Elargissement de la réflexion à d'autres exemples




Notre étude se limite, comme nous l’avons déjà précisé, au niveau local. Or, il ne faut pas ignorer qu’à l’échelon mondial ,les conditions d’insertion des sourds sont bien différentes d’un pays à l’autre .

Nous pourrions citer le cas de Quebec après lecture du compte- rendu du Sommet sur la déficience auditive ,qui s’est tenu du 22 au 23 mars 1997 :
Il a été organisé autour du Centre Québecois de la Déficience Auditive (C.Q.D.A) . En quelques mots ,il est dit que la situation a beaucoup évolué depuis dix ans. En effet, un plus grand nombre de personnes accèdent désormais à un niveau d’études supérieures et réussissent à décrocher un emploi.
Le gouvernement a débloqué des aides pour des programmes d’insertion et ils ont donc profité à plus de 3000 sourds depuis 1996 .
La SEMO ,qui est un dispositif spécialisé, octroie entre 50 et 60 % du salaire de l’employé jusqu’ à 3 ans.
La CTA (Centre de Travail Adapté) est en expansion et augmente chaque année de plus de 300 le nombre des subventionnés. A la notion de quotas artificiels à respecter , le Canada préfère la notion d’équité et des promotion des personnes. Peut-être que la réussite en matière d’insertion réside aussi dans une question de point de vue.

En Suède, nous pouvons souligner l’avance considérable qu’a le pays à tous les niveaux concernant les moyens utilisés pour l’insertion des sourds. Au niveau scolaire, les sourds ont un niveau très correct en suédois écrit et obtiennent de bons résultats. D’ailleurs beaucoup vont à l’université de manière naturelle. De plus, les universités sont obligées de fournir un interprète à tous les étudiants sourds.

Nous ne pourrions décrire de manière brève et réaliste les avancées des autres pays en si peu de lignes, mais il est à retenir que beaucoup d’efforts sont fournis par exemple au Canada et en Suède .Les sourds ont un rôle aussi plus actif dans le choix de leur destinée.
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